17-20 mars / -4h / Punta Arenas / 6° sous un grand bleu (et oui, ça se réchauffe en France, ça se refroidit ici !)

8h de bus (une pacotille) pour arriver à Punta Arenas, notre dernière étape chilienne.

Direction le Jardin de la Patagonie, un nouveau lotissement où sont installés Carlos et Claudia, le jeune couple chilien rencontré à Pucon :  Hervé les avait accosté à l’apéro, comme à son habitude, dans un resto et nous avions passé 3h à papoter. 6 semaines après, ils nous accueillent dans leur maison à bras ouverts. Finis les 4 lits superposés dans une chambre sombre et bruyante ! Au programme, 2 chambres, de vrais lits, 1 salle de bain que pour nous. Y a pas à dire, ça fait un bien fou de retrouver un peu de confort comme à la maison. Et cerise sur le gâteau, petit-déj avec de la confiture fait maison et du miel de chez papa ! Les yeux de Victoire pétillent !

Pour les remercier, nous prenons en charge les repas et leur faisons découvrir un extrait de la gastronomie française : ratatouille, boeuf bourguignon, petites carottes au cumin !

1er objectif du séjour : trouver un appareil photo. On se fait une journée à l’occidentale en passant 4h dans un énorme centre commercial. Bonheur ! Pas facile de s’y retrouver entre le xsi, D3000 ou compact G11 et tutti quanti avec un argumentaire de vente en espagnol. Heureusement, superwifi est là et on suivra les bons conseils trouvés sur internet.

Nous canardons sec comme des gamins avec notre nouveau joujou, frustrés que nous étions de n’avoir pu immortaliser nos belles balades au pied du Fitz Roy. La baie de Punta Arenas est pas mal mais pas à la hauteur de la cordillère des Andes !

2ème objectif : envoyer Victoire une journée à l’école chilienne. Claudia est prof d’anglais en primaire. C’est une aubaine pour Victoire ! Mais ça, elle vous le racontera elle-même ….

3ème objectif : aller voir les pingouins. Ca ne fait que 8 mois qu’Eugénie attend de les voir ! Alors embarquement pour la Isla Magallanes où vivent ces petites bêtes noires et blanches.
Cette île est un vrai paradis pour manchots : un gros caillou sans une once de végétation avec un vent à 50km/h et le tout, sous le trou de la couche d’ozone. Elle a un succès fou : en pleine saison ils y vivent jusqu’à 70000 !

Les oeufs ayant éclos en février, la migration vers les îles malouines a déjà bien commencé. Du coup, il n’en reste « que » 10000. Ils sont craquants : se cachant dans leur nid à l’abri du vent, 2 par 2, fidèles en amour. Les petits perdent leurs dernières plumes avant d’affronter ce long voyage qui les attend.
Victoire adore, Eugénie l’a difficile avec le vent, elle ne tient pas debout et a du sable plein les yeux.

Adieu Chili, nous espérons que ce n’est qu’un au revoir …
Le bus pour Ushuaïa nous emmène loin de cette terre à la fois si accueillante mais au climat si hostile.