C’est quoi un backpacker ?Revenons à l’étymologie du mot backpack. Vous aurez reconnu back qui veut dire le dos et pack le sac. Le backpack est donc ce sac encombrant et lourd, surtout s’il est chargé, plus communément appelé sac à dos. Le backpacker est donc celui qui utilise le sac à dos : le randonneur. En réponse à la question posée sus, le backpacker est l’équivalent de nos moins célèbres et rares auberges de jeunesse.

Chaque jour, nous réservons donc 4 lits, qui sont soit en chambre familiale (l’idéal) soit en dortoir, ce qui nous devons le reconnaître, nous est très peu arrivé…., le seul  qui a eu le plaisir de partager notre “dorm”, nous a parlé entre deux ronflements d’une certaine “joyce”. Les toilettes, douches et cuisines sont communs à tous les aventuriers des nuits en communautés. Les nuits varient entre 20 et 28 $ par nuit et par personne. (à diviser par 2 pour évaluer en €)

La qualité des backpackers varie énormément. Ceux de Nelson ou de Ahipara sont l’équivalent sans contestation d’un bon hôtel familial en France. A l’inverse, ceux situés dans les grandes villes vous permettent de renouer avec la jeune génération avide de sensations fortes et de dizaines de litres de bières ingurgitées en quelques heures seulement. Je dois avouer avoir pris une leçon en terme de descente, à Queenstown, 5 jeunes de 20-25 ont descendu, c’est le terme, 135 cannettes (33cl) de bière en une soirée….ça impose le respect !!!
Vous pouvez imaginer les odeurs de ces lendemains bruyants et arrosés.

Les backpacker sont pour certains riches d’histoire. A Nelson, c’est une ancienne maison victorienne qui nous accueille, à Dargaville une ancienne école primaire ou encore à Roturua, une hacienda mexicaine. Notre bestof, celui de Russel, Simon et Laureen nous accueillent chez eux, avec convivialité, confort et plaisir. Simon me surnomme “the bullshiter”. Anne-Sophie est prête à acheter ce havre de paix pour nos vieux jours.

Pour le respect des parties communes, les propriétaires n’hésitent pas à faire preuve de beaucoup d’humour. Nous avons pu lire dans les cuisines “si tu n’es pas venu avec ta mère, merci de faire la vaisselle, de l’essuyer et de la ranger”, ou encore dans les douches “seul Jésus sait marcher sur l’eau, merci d’essuyer le sol après ta douche et on t’aimera aussi”.

Les backpackers sont pour nous l’occasion de faire de multiples rencontres passionnantes. Nous passerons d’excellentes soirées avec des français bien évidemment (ça fait du bien), et des voyageurs des quatre coins du monde. Hier soir, nous avons échangé plus de deux heures avec un couple d’américains, qui une fois n’est pas coutume, étaient très cultivés et ouverts…..En projet avec nos amis des US, Danie et Wayne, un échange de maison, ils habitent à San Diego et ne connaissent pas la France.

La vie dans les backpackers : de manière générale nous téléphonons sur la route pour notre réservation et arrivons vers 18h. Après une rapide inspection des lieux, nous nous installons et prenons les douches. Un p’tit apéro et le rush de la cuisine commence. Les allemands et les hollandais arrivent en tête vers 18h-18h30 suivis des anglais et autres descendants de la Reine et c’est seulement vers 20h que les latins auxquels nous appartenons font leur apparition pour des plats plus légers et plus raffinés.

Les indispensables pour une bonne nuit en backpacker :
- des boules quies pour les backpacker en ville
- une bonne bouteille de vin pour un apéro convivial avec les autres backpacks
- les photos des proches accrochées aux lits des filles
- des bons plans à échanger avec les autres voyageurs (avec un anglais affûté !)
- de planquer son nutella pour être sûr de ne pas se le faire piquer dans la cuisine
- pas trop d’exigence sur la déco et pour certains, sur la propreté
- une grande envie de rencontrer d’autres baroudeurs de tout type

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